Un super succès critique qui fait pouette

Steven nous raconte comment lui est venu l amour du cinéma.

Bon ça commence avec la scène cliché du gamin émerveillé en gros plan, ici devant un film au ciné. Premièrement, le choix de raconter sa propre vie avec des clichés déjà vu mille fois, dans la forme mais dans le fond aussi avec cette "scène primitive", ça en dit un peu long sur le mec. Après peux être que la "scène primitive" existe réellement, juste chez moi ça ne fait aucun écho. Je n ai aucun souvenirs qu aucune passion que j'ai jamais eu le soit devenu après juste 1 grand moment marquant. Ça me paraît tellement plus complexe. C'est peux être le cas chez les autres humains après.
C'est par contre l une des 2 seules fois où on le verra voir un film (2 scènes pour un condensé d environ 1 minutes et 17 secondes sur les 2h41 de long métrage). Bon bah cest pas trop voir du cinéma qui lui a fait aimer cet art sur le long terme.
Et pour autant, ce qu'il y a d étonnant, c'est que tous les films du petit fabelman sont tous montrés comme d immenses succès. Ces scènes sont jonchées de plan de sureaction et de surjeux des spectateurs. Pas une seule fois du long metrage on montre que le petit fabelmans pourrait faire un film de merde, jamais.
Donc il ne voit pas de films et fait que des chefs d'œuvre : le cinéma lui a été donné par dieu en personne.
Hollywood a tellement promu le succès personnel que ce genre de film peut être un succès critique sans que personne ne souleve, le ridicule de montrer sa reussite de la sorte, sans jamais faire ressentir tous le chaos et les hasards d un succès dans la vie.
En fait il ne faut pas attendre de ce film quelque chose de très réfléchis sur le cinéma ou le succès, c'est un peu un conte pour enfant et dans ce style Steven est toujours aussi bon.