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En super 8 s’ouvre l’horizon d’un faiseur de rêves.

Une belle leçon de cinéma, Spielberg revient à ses sources, celle de l’enfance et celle de son cinéma.

Que cherchons-nous dans les images ? L’horizon, c’est ça qui est important ! l’horizon s’ouvre, le ciel apparaît plus grand. Si celui-ci est en haut de l’image, c’est bien. En bas, c’est bien. Entre les deux, ce n’est rien. Cette expérience n’est-elle pas celle de tout réalisateur d’images, de « faiseur de rêves? Ou du spectateur ? La caméra transforme le réel, l’apprivoise : quand il est traumatique qu’il s’agisse de l’accident de train vu au cinéma ou la déchirure du couple de ses parents) Spielberg reproduit l’accident de train, le déraillement pour s’en guérir ou lorsqu’il découvre le film de vacances familiales et en refait le montage. À sa manière ce choc qu’il rejoue, apprivoise, se retrouve dans sa filmographie. De la légende à la réalité, la vérité est dans les images d’un déraillement familial. ”

cathVK44
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le 12 juil. 2024

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