Sono S. .. la grande majorité de ses acteurs principaux sont, ado (ou jeunes adultes) dès qu'il traite d'amour au sens brut, la notion de net, ou de pureté n'etant qu'absolument antinomique à ce que j'ai pu remarquer chez ce dernier, puis-je en dire ayant vu l'ensemble de son oeuvre cinématographique desormais.
Nonobstant..toujours en moi, cette impression que l'amour brut, la tendresse et le romantisme, est immanente à cette adolescence, et à elle seule.. pour Sono, même si tourmentée, malmenée, dévoyée .. Elle est la boite de pandore.. d' ou jaillissent les plus éclatants spectres de ses lumières aux 1000 couleurs si vives et multiples, si propre à son oeuvre généralement...
Ici non...
..aurais-je pu croire un instant que Sono decrivait là, sa lecture , sans grand jeu de mots, de l'experience de la mise en scene vécu par les plus jeunes se frottent au 7ieme art, et qu'il se transfigurait quelque peu(via ce delirant M.Murata par exemple) au travers d'eventuels regards de certains d'entre eux sur lui ;
mais etant un schéma assez recurent ( why don't you play in hell, antiporno,..) je dirait plutôt qu'il s'agirai d'un petit jeu qui fait partie intégrante, de son style laissant ouvertures à diverses, et potentiels autres grilles de lectures, qui pourraient parfois s'entremêlés.
Le désenchantement la depravation puis la folie, seule, subsiste tel un fil rouge traversant la plupart de ses films, comme tant de resultantes implacables du romantisme se fanant inexorablement de cette façon, encore et toujours.
L'absurde, est la encore un prisme apposé, en sus de ces derniers, au regard du spectateur comme simple suggestion, naturellement, ou evidence pour certains, c'est selon...
L'absurde viendrait-il en tant que leitmotiv un ou plutôt dirais-je le déclencheur occasionnellement, pour briser le conjecturable.
Tel la faiblesse de l'ultime chrysalide innocente avant d'atteindre le stade de mort-vivant et pervert de l'adulte" Sono prend encore un matois plaisir à exploiter, triturer et torturer les premiers amours, ainsi que la candeur y est ardemment éprouvée, comme si s'eut été la meilleur façon d'en extirper tout le brulant nectare, avant de le corrompre en miel noir...
Une tel aisance dans le vice naissant , ne pourrait-il etre aussi bien représentée et menée que par un bourgeois-pervers-narcissique en roue libre..?
Un choix non exempt d'une certaine critique social, de + en + surannée à mon sens, mais malicieusement efficiente sous la patte de sa mise en scene, (dénonçant au passage un fait diver relatif au scenario) au Style (avec un un grand S) souvent un peu punko-baroque, faussement maladroit, foutrement foutraque, et ô combien hilarant (en ce qui me concerne) de satyrisme grinçant..!
Netflix ne mérite pas cet auteur.