"The Fountain" est le quatrième film de Darren Aronovsky sorti en 2006, racontant l'histoire de trois destins, passé, présent et futur d'un homme cherchant la plénitude absolue face à la mort et son acceptation. Ces visons métaphysiques se relient par la mémoire d'une entité dans une bulle cosmique.
Alors je vais commencer par les points positifs, ce film bénéficie d'un visuel absolument magnifique, certaines scènes sont vraiment d'une beauté et d'une fluidité sans pareil; la bande son, composée par Clint Mansell (qui avait déjà travaillé avec Aronovsky sur "Pi" et "Requiem for a Dream") est également très bonne. La mise en scène est plutôt de qualité avec des interprétations convaincantes (bien que quelques passages entre Hugh Jackman et Rachel Weisz soit assez pompeux). Le côté métaphysique de l'histoire est d'un sens intéressant mais assez difficile d'accès, et c'est justement là que le bas blesse ...
Car j'ai regardé le film en sachant qu'il était réputé comme complexe, et même en sachant cela et en l'ayant visionné dans d'excellentes conditions je n'ai pas tout assimilé. Car au final la réalisation est plutôt contrastée, entre de très jolies séquences et d'autres totalement hallucinées, on a l'impression que Aronovsky s'amuse a nous emmerder. Le scénario est un peu trop bordélique et souvent inutilement complexe, il semble avoir été écrit par un fan déprimé et mélancolique de "2001 l'Odyssée de l'Espace" complètement bourré au milieu de la nuit dans un éclair de lucidité fantasmagorique. On trouve une cohérence en surface, mais il reste presque imperméable en substance, enfin en tout cas au premier visionnage, un second semble obligatoire, peut être que je lui trouverais plus de qualités.
Pour synthétiser, "The Fountain" est une expérience aussi intéressante que confuse, il reste néanmoins a découvrir.