Jason Lew, réalisateur et scénariste du film, propose tout au long du film une réflexion sur l'enfermement :
- le travail du personnage principal, Mohamed, l'amène à enfermer des animaux dans un refuge pour prendre soin d'eux.
- Mohamed, récemment libéré après 17 années de prison, ne parvient pas à s'approprier son logement et s'enferme dans son placard pour parvenir à trouver le sommeil.
- Il vient en aide à une jeune femme, Doris, en l'enfermant chez lui.
Tout au long du film, Mohamed et Doris se sentent prisonniers à l'extérieur, dans ce monde soit disant libre, qui donne son titre au film et que souhaite questionner le réalisateur. Je n'ai pas été embarquée. Les personnages ne sont pas assez étoffés, les ressorts dramatiques sont trop poussifs et la conclusion
Il faut savoir s'accepter pour se libérer de soi-même
n'est pas assez bien amenée pour qu'on y croit vraiment.
En conclusion, deux choses :
1/ si comme moi vous avez été traumatisé par Bambi, sachez que la maltraitance animale n'est évoquée que dans le premier quart d'heure du film.
Un chien battu meurt.
2/ Elisabet Moss est évidemment une raison suffisante de voir ce film.