Calvaire à regarder en VOST, écrit avec le petit doigt, sur-abondance d'informations, pas le temps de lever la tête ou de bien comprendre le texte, arf, à force de remettre en arrière j'ai presque vu le film 2 fois lors de la même soirée.
Un peu frustrant aussi car artistiquement c'est assez dingue pour moi, mais j'ai eu du mal à en profiter, c'est l'avenir du cinéma pour les fatigués de tout, précis, pointu et affuté à la Canto, tellement malin et intelligent que ça m'a provoqué un certain ressenti de fascination.
Une fois surmonté l'approche abusivement littéraire de l'intro, la parcelle Benicio est excellente, rien compris à celle de Chalamet mais c'était vivant, et la troisième est une pure merveille de main qui s'agite en tenant un stylo.
Ça me dépasse et c'est encore trop du caviar pour moi, mais d'ici quelques années j'aurai peut-être une photo de Wes Anderson au dessus de mon lit.
Bon, bravo hein.