Plutot carrement decevant tout ça...
Le film commence bien, très bien, impeccable même, du bon Wes Anderson
Des jolies couleurs, des décors super cools, un rythme de paroles peut être un tantiné trop rapide, surtout quand on regarde en VO et qu'on doit lire les sous-titres, mais rien de plus agaçant.
Puis commence la premiere nouvelle ! Où sont passés les couleurs ? C'est sûrement normal, même acceptable, c'est une histoire dans une prison, on ne peut pas laisser beaucoup de place aux couleurs dans un environnement pareil, non ?
Puis la deuxieme nouvelle... toujours pas de couleurs. Agaçant tout de même, Wes Anderson a toujours des teintes très pastel, très attirantes, pourquoi s'en passer ?
Troisieme nouvelle ? Toujours rien, pas de couleurs.
Alors certes, les nouvelles font appel a une époque révolue, le passé des auteurs du French Dispatch, donc l'utilisation du noir et blanc, doublé d'un format 4:3, peut être pertinent. Mais là, je dirait plutot que c'est du gachis. Nous n'avons droit qu'à quelques passages avec des couleurs, très réussies d'ailleurs, que j'aurais aimé pouvoir admirer pendant tout le film.
On ne peut pas apprécier la plupart des plans à cause de ce format atypique et de la colorimétrie absente, et on se chope un mal de crâne a la moitié de la deuxieme nouvelle à force d'essayer de comprendre ce que le narrateur nous raconte. Sans parler de certaines scènes avec des zooms étranges et des plans épaules barbares.
Peut être aurait-il fallu faire une série, pour que le spectateur puisse se reposer entre les différentes nouvelles et reflechir un peu a ce qu'il vient de regarder...
Bref, regardez en streaming, prenez un break entre chaque histoire, et ne vous attendez pas a des décors aussi impressionant que ceux de Grand Budapest Hotel, à mon plus grand malheur.