La première demie-heure est pas mal, surtout grâce à la photo.
Ensuite, le gros problème réside ici : passé la scène géniale de paranoïa dans les chiottes
( "est-ce que ça a commencé ? Est-ce le jeu, ou juste des chiottes ?" etc... )
TOUT LE RESTE DE CE FOUTU FILM est le jeu.
Chaque anecdote fait partie d'un plan machiavélique pour tester l'endurance psychique d'un mec de droite...
Donc pour faire une blague débile à Michael Douglas, il faut prévenir toute la côte Californienne, et un bout du Mexique. Du coup, impossible d'envisager de faire le coup à un autre type l'an prochain :
"Vous ne m'aurez pas ! J'étais figurant dans le Jeu de Michael Douglas !"
Tout ceci ne me dérangerait pas outre mesure s'il n'y avait pas cette fin absolument atroce. Après avoir convaincu Michael qu'il a buté son frère et qu'il s'est suicidé, on lui fait :
"Eh nooon ! C'était le jeu !"
Et lui :
"Hah, vous m'avez bien eu, Marcel Béliveau !"
Psychologiquement ça tient pas la route un seul instant, c'était vraiment histoire de promouvoir le Sappy-End le plus dégoulinant de toute la carrière de Fincher. Même son remake de Home Alone ( Panic Room ) est plus coriace, c'est dire !
Bon heureusement y'a Jefferson Airplane à la fin.