Une série qui propose le passé d'un personnage principal dès le deuxième épisode, ça laisse présager de grandes choses.
On découvre que Mikiya est égal à lui-même, et Shiki égale à elle / eux- / lui / même, d'une manière complexe. Sans entrer dans le gros cliché de la schizophrénie dédoublement de personnalité, on comprend que le Shiki est fouillée psychologiquement et va devenir ce qu'elle est dans le déroulement.
Mention spéciale pour le personnage de Mikiya, empoté, maladroit, sans être ridicule, juste attachant. C'est également dans cet épisode qu'on commence à tourner vers le sang, la violence légitime qui ne se contente pas d'offrir des effusions comme le ferait un film à gros budget hollywoodien ; Kara no Kyoukai nous balance dans une folie humaine qui atteint son plus haut point.
Enfin, comment parler de Kara no Kyoukai sans parler de l'animation exceptionnelle ? Une patte artistique poétique qui alterne entre l'hiver et l'été, et ce tout au long de la série. Mais ici encore, on en est qu'au début.