Cet épisode commence d'une manière glauque au possible. Dégueulasse. Le son et les expressions du personnage ne sont pas là pour aider à mettre à l'aise. On s'attend à l'horreur.
Et on a raison. J'ai jamais vraiment aimé les effusions de sang. Ça m'a toujours mis mal à l'aise, voire à en vomir. Mais dans Kara no Kyoukai 5, cette violence est tellement magistralement mise en scène, tellement légitime, tellement représentative, qu'on jouit à chaque parole, qu'on ne sait pas pourquoi on est attiré par cette spirale paradoxale qui broie les personnages jusqu'au tripes. On en rigole même tellement c'est nerveux et insoutenable, on en sait pas pourquoi. On devient fou. On rencontre un ascenseur mis en place par un fou, on rencontre un fou un peu stéréotypé mais pas moins charismatique, on vit des comabts dantesques sur de la musique épique. Des dagues et du sang.
Ce film est une éloge de la folie.