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La pièce manquante
Avec Polanski comme réalisateur, ce thriller politique ne pouvait que porter sa marque, et c'est vrai que le cinéaste tourmenté renoue avec ses obsessions. Ce ghost writer est bien cet écrivain...
Par
le 23 août 2011
60 j'aime
8
Un coup de Lang!
Un film retors en diable.
Roman Polanski multiplie les fausses pistes. Il démarre par un film politique, nous entrainant dans les poncifs à la mode: "salauds de politiques". Lang, l'ex premier ministre de sa majesté dont le héros met en forme les mémoires, apparait tour à tour sulfureux, héroïque, menteur et manipulateur. Il lui semble devoir faire le portrait de Janus.
Les pistes se multiplient. La mort du nègre précédent parait de plus en plus suspecte. Le film évolue vers le polar, puis vers le film d'espionnage classique. Le héros est de plus en plus perdu dans un monde ou personne n'est ce qu'il parait.
Ce scénario diabolique est tout à fait crédible. Le monde des décideurs (politiques) est terriblement vulnérable aux agissements des diplomaties parallèles. Croire le contraire serait aussi naïf que d'imaginer que nos communications sont sures.
Un film très européen, sans angélisme ni happy end.
Roman Polanski multiplie les fausses pistes. Il démarre par un film politique, nous entrainant dans les poncifs à la mode: "salauds de politiques". Lang, l'ex premier ministre de sa majesté dont le héros met en forme les mémoires, apparait tour à tour sulfureux, héroïque, menteur et manipulateur. Il lui semble devoir faire le portrait de Janus.
Les pistes se multiplient. La mort du nègre précédent parait de plus en plus suspecte. Le film évolue vers le polar, puis vers le film d'espionnage classique. Le héros est de plus en plus perdu dans un monde ou personne n'est ce qu'il parait.
Ce scénario diabolique est tout à fait crédible. Le monde des décideurs (politiques) est terriblement vulnérable aux agissements des diplomaties parallèles. Croire le contraire serait aussi naïf que d'imaginer que nos communications sont sures.
Un film très européen, sans angélisme ni happy end.
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le 9 juin 2014
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