C'est une petite histoire qui serait aujourd'hui très anodine et facile à filmer. La différence avec ce court-métrage d'Alice Guy c'est qu'on est en 1912 au moment où elle tourne ce film, et qu'elle fait preuve d'une sacrée inventivité pour dynamiser sa mise en scène.
La séquence de rêve est plutôt fascinante. Si Méliès avait déjà mis en avant les effets visuels, je dois avouer que je reste quand même surpris de leur utilisation plutôt réussie dans ce court-métrage d'Alice Guy. C'est fait avec bon goût et c'est un effet que l'on pourrait retrouver dans un film de nos jours sans que cela ne fasse tâche.
Rien que pour cette séquence de rêve, jetez un œil à ce court-métrage !