"Caprices" mortels

Voici un thriller espagnol qui ne m'aura pas plus passionné que cela.

L'histoire mêlant tueur en série et art pouvait avoir un coté un peu original, avec une genèse de l'histoire qui aurait pu être plus complexe et surtout moins basique.

Et pourtant le cinéma espagnol ces dernières années nous a livré de belles surprises par leur intensité et leur originalité.

The goya murders se repose un peu trop sur ce duo de flics femme, bien entendu totalement à l'opposé.

D'un coté la blonde épanouie, heureuse dans sa vie et dans son couple, et de l'autre la brune aigrie qui a une relation avec son supérieur et avec un journaliste et qui ne vit que pour son boulot.

Le duo fonctionne bien, même si on frôle trop souvent la caricature.

Alors oui le suspense est plus ou moins là, le dénouement de l'intrigue se laisse voir,

mais les rebondissements sont tellement prévisibles, avec la fameuse fin qui n'est pas une fin.

Entre la détestable et l'angélique, le juste milieu aurait du permettre de mieux nous attacher à ce duo qui était la pierre angulaire du film.

Mais non, que ce soit le feu et la glace, aucune des deux m'aura subjugué, et donc emmené dans cette histoire de meurtre dans le milieu de l'art.

Pour le coup, une belle finition n'aurait pas été de trop car une histoire comme celle ci plutôt que d'être intéressante, aurait être palpitante.