The Great Ecstasy of Robert Carmichael par Arkady_Knight
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On pourrait taxer The Great Ecstasy of Robert Carmichael de malsain et nauséeux, eu égard notamment à une scène finale assez éprouvante. Je préfère y voir de la part de Clay une volonté manifeste de rendre compte de l'absence de sens et de valeurs véhiculée par la société actuelle (notamment sur les adolescents, mais pas que). Si la violence du film, souvent hors-champ, peut paraître extrême, c'est parce que son réalisateur traite pleinement son sujet. Comme Chris Siverston, Thomas Clay filme une violence contenue, alimentée par les privations, les frustrations, et plus globalement par la difficulté à gérer les sentiments et les événements de l'adolescence.
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