Un frelon vert en demi-teinte
The Green Hornet pourrait se résumer de la sorte: à chaque fois de bonnes idées, mais toujours quelque chose pour les gâcher.
Premièrement, l'idée de nous offrir un anti-héros par excellence, un mec riche, qui s'y croit et qui à le mérite d'être un peu con et très extravagant. Le problème c'est qu'il est tellement détestable qu'on ne se fait pas à son statut de super-héros, même si il le doit beaucoup à son acolyte.
Justement, avec ce dernier, tout se passe bien jusqu'à une dispute qui ruine l'amitié. Bonne idée aussi sauf qu'elle est vite gâchée par la suite des événements.
En effet, si l'oeuvre faisait la part belle dans la première partie à se moquer des films de super-héros, à offrir de l'humour plus que de l'action, la seconde partie sombre justement dans cette dernière. Ca en devient trop lourd, trop exagéré. C'est vrai que le film écrit par Seth Rogen est comme cela dès le départ, mais il y a un côté too much qui est bien dommage.
On regrettera aussi la sous-exploitation d'un acteur comme Christoph Waltz voire même de Cameron Diaz.
Un film qui laisse un goût de déception au vu de toutes les bonnes choses qu'il y avait moyen de faire.
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