Les remakes, en particulier ceux de films étrangers récemment reconnus, sont toujours délicats. Comment s’élever au-dessus de l’original, s’il y en a un, et apporter quelque chose qui ne ressemble pas à une redite mais plutôt à une réimagination de la même histoire avec un regard neuf qui rend le remake digne d’être vu ? The Guilty d’Antoine Fuqua (qui avait besoin d’un coup de pouce après le désastreux Infinite) arrive tout juste trois ans après que Gustav Möller ait impressionné le public et la critique avec son premier film, qui a ensuite été sélectionné pour L’Oscar du meilleur film international pour le Danemark. Il est pratiquement impossible de rater une adaptation américaine, étant donné que le suspense vit ou meurt sur la base du principe unique et stimulant de garder les caméras sur le répartiteur troublé pendant la quasi-totalité des 90 minutes du film. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un remake à l’identique, le film conserve l’histoire originale tout en renforçant l’histoire du protagoniste, avec des résultats mitigés.
Critique en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-the-guilty-2021-gyllenhaal-sauveur-dun-kidnapping/