Le format court métrage s'applique parfaitement à cet exercice de style d'utilisation de drone dans les prises de vue.
Le film est d'ailleurs largement supporté par DJI (fabricant chinois de drones).
Toutes les limites de ce genre d'application sont d'ailleurs présentes. Mouvements parfois mal maîtrisés, vent créé par les hélices.
L'usage de drones, aujourd'hui omniprésent dans la production visuelle, offre de véritables nouvelles opportunités esthétiques. Pour autant cela ne remplace pas une bonne histoire. Ici, on retrouve, mais de façon terriblement superficielle, les sujets de prédilection de Jia ZhangKe; les transitions industrielles, le combat social. Tout cela est emballé dans un humour et une légèreté inhabituelle chez Jia ZhangKe et terriblement superficiel.
Le format court métrage est au cinéma ce que la poésie est à la littérature. Un concentré, une sublimation, il faut, en un temps réduit, construire un univers, bâtir une histoire, transmettre une émotion.
Au final, ici, le résultat est assez pauvre. l'usage des drones devient le fil conducteur du court. J'avoue que le fait de s'être fait financer l'exercice d'apprentissage démontre le talent de l’ambigu Jia ZhangKe pour aboutir à ses fins.
L'intérêt majeur de ce spot publicitaire pour DJI est sa courte durée.