Voici un énième film d’horreur qui n’a pas eu la chance d’être distribué dans les salles françaises – The Hike – est le troisième film (connu) de Rupert Bryan. Ce réalisateur novice adapte plus ou moins le film « The Descent » qui avait connu un gros succès à sa sortie. Fera t-il mieux que son grand frère ?
Le film commence sur les chapeaux de roues, nous sommes spectateurs d’un massacre dans les bois pendant qu’une fille essaye d’échapper aux griffes d’un mystérieux tueur. Tout commence agréablement bien, jusqu’à ce que l’histoire se mette en place. Les dialogues sont niais et ridicule, on se croirait dans un salon de coiffure (« ton mec est sacrément nul, tu devrais le quitter… »), Les actrices essayent tant bien que mal à donner de la profondeur à leur personnage, mais en vain. Seule l’actrice principale – Zara Phythian – reste la seule crédible dans son personnage d’ancienne militaire.
On ne peut pas cracher sur les décors qui se révèlent être l’atout principal du film. Les paysages sont magnifiques et la photographie de James Friend est particulièrement sublime.
Le troisième acte suffit au film pour remonter dans le droit chemin du bon film d’horreur. The Hike reprend son instinct et nous dévoile quelques scènes atroces et psychologiques. N’oublions pas le twist final qui donne au film une très bonne conclusion.
Comparé à The Descent, le film ne fait pas le poids, mais si ce petit film anglais est regardé comme un premier essai forestier, il promet d’être divertissant pour les âmes très sensibles.