"Ce n’est pas parce qu’en hiver on dit : « fermez la porte, il fait froid dehors » qu’il fera moins froid dehors quand la porte sera fermée"…
Voici le point de départ de ce film appartenant à la famille des FNCI (Films nuls clairement identifiés...)
Qui m'a rappelé ce réalisateur ayant enfermé quelques comédiens choisis au hasard et filmé ce qu'ils faisaient... Consternant et ennuyeux genre Godard... Et bien ici c'est un peu le même thème ! Coup d'oeil dans le rétro :
"Les étudiants ayant tendance à se prendre pour le nombril du monde, quatre d'entre eux, britanniques de naissance de surcroît, vont changer d'aire en pique-niquant dans un abri antiatomique pour tester Dieu sait quoi ,et faire ce que par contre vous imaginez aisément genre galipettes en tous genres entre des mecs normalement constitués et des filles n'attendant que ça.... Une des nanas les plus futées du groupe au visage de poupée de porcelaine et aux vilaines jambes va fermer la porte du sanctuaire, sans supputer que personne ne saura plus l'ouvrir...
Au bout de dix-huit jours, alors que personne ne croit plus les revoir, elle réapparaît, seule survivante, couverte de sang et traumatisée par ce qui vient de lui arriver. Bref, Alice au pays des merveilles..."
Deux scénaristes inconnus ont trituré le roman duquel est tiré cette immense blague nauséabonde
et claustrophobe : "After the Hole (1993)" de Guy Burt...
Ce film est infect, on s'ennuie au-lieu d'avoir peur, je hais les flash-back dont est constellé ce pseudo film d'épouvante... Le distributeur était d'ailleurs tellement conscient de la vanité de son travail qu'il ne s'est même pas donné la peine de traduire ce titre répulsif : "Le refuge".... Dans le genre auberge de jeunesse, on fait mieux !
Tout est raté : scénario poussif, sans rythme, interminable, dialogues lénifiants.... c'est tellement mauvais que Clint Mansell censé illustrer de son génie musical cette immense farce, nous assomme les tympans de ces violons altos dont il semble friand ! Une vraie bombe atomique de cordes : pour nous réveiller ou nous angoisser...
De plus le casting est quelconque et la principale héroïne aux vilaines jambes,Thora Birch n'a rien d'un symbole sexuel...
La réalisation est pantouflarde : même pas eu peur ! Troisième œuvre sur six de Nick Hamm, (1957/----) pourtant réputé en Angleterre, qui ne s'est quand même pas hasardé à produire cette daube : on le comprend !
Ce joyeux week-end à Londres dans les bâtiments néogothiques de la Downside School n'aura finalement attiré que 393 389 spectateurs en salles françaises, étant sorti dans l'indifférence générale, toutes ses victimes l'ayant rapidement oublié...
Vous êtes prévenus : tous aux abris ! Ah si j'avais su !
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RTL 9 le 15.07.2024-