James Gray signe un scénario classique et déjà vu avec The Immigrant. Mais ce dernier emploi tellement de beauté dans la douleur de l’histoire, qu’il en fait un drame passionnant. Malgré les performances réussies de Marion Cotillard et de Joaquin Phoenix, ce premier film du réalisateur à se situer dans le passé est bloqué par une distance froide qui nous empêche de nous intégrer pleinement aux émotions d’Ewa. The Immigrant est un beau film. Ce qui reste regrettable, c’est son manque de prise de risque et de poigne qui en aurait fait un florilège de tensions dans le cœur du spectateur.