The informant !

Stupéfait par cette histoire abracadabrantesque, Soderbergh envisage de l’adapter dés le début des années 2000. Avec Matt Damon, il trouve l’acteur parfait pour la transposer à l’écran !

Mark Whitacre est un des dirigeants de la société d’agro-alimentaire ADM. Un jour, il décide de devenir un chevalier blanc et de dénoncer les pratiques douteuses de la société au FBI. Mais pour protéger ses propres intérêt, tout en étant une taupe, il va s’empêtrer dans ses mensonges…

Et voici ce qui peut arriver quand on veut dénoncer sans assumer ses propres erreurs. Tiré d’une histoire vraie, le film profite d’un grand Matt Damon (qui a pris 10 kilos pour le rôle) absolument parfait. Et ceci pour mettre en place une histoire qui démarre comme une affaire judiciaire avant de tourner à la comédie, grinçante certes. Et on se sent presque gêné pour Mark en se demandant jusqu’où il ira. Alors si le film lui même se perd un peu par moment, difficile de ne pas être intrigué par toute cette histoire et se demander comment cela à pû aller aussi loin. Et on comprend sans peine ce qui a pu attirer le réalisateur dans cette histoire aussi politique qu’elle est… divertissante.

On a presque la sensation, en regardant le film, que le réalisateur s’est lassé de cette comédie que représente parfois les jugements et autres affaires judiciaire, et qu’il a pris en affection son personnage principal, lui même devant probablement se croire dans un film. Efficace sans être fou, la mise en scéne comme le montage suivent la direction du film en étant d’une efficacité remarquable. On regrettera cependant que le tout ne soit pas plus creusé et ait tendance à ne vouloir faire que surprendre le spectateur, oubliant d’en tirer des leçons. Rien de grave cependant pour ce film plutôt réussit dans son genre !