À double tranchant
"Examen de conscience sur la réalité des choix que l’on fait par erreur, par amour et par peur, The Knife nous immerge dans une prise d’otage psychologique où une famille afro-américaine tente de...
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le 22 févr. 2025
"Examen de conscience sur la réalité des choix que l’on fait par erreur, par amour et par peur, The Knife nous immerge dans une prise d’otage psychologique où une famille afro-américaine tente de faire entendre leur droit de légitime défense. Ce huis clos ne satisfait malheureusement pas le divertissement en tension que le réalisateur Nnamdi Asomugha souhaite générer, faute à un scénario bancal, malgré d’honnêtes performances chez les comédiens qui défilent un à un devant la caméra."
"Si l’histoire aurait pu s’arrêter après une simple déposition auprès de la police, le cinéaste, également interprète de Chris, joue mal sa carte de « l’Homme noir en Amérique » ou de « l’Homme noir contre les préjugés des forces de l’ordre ». À force de tirer sur la sirène d’alarme morale, le récit tue son propre suspense. [...] Ce qui semble a priori découler de la légitime défense ne l’est pas dans l’absolu à cause d’un black-out volontairement dissimulé aux protagonistes et aux spectateurs. Que s’est-il réellement passé ? Y avait-il un lien entre la victime et l’agresseur ? Pouvons-nous formellement les identifier selon plusieurs versions confuses ? Après l’arrivée en fanfare de la police sur les lieux, rappelant un home invasion, le jeu consiste à croiser les déclarations des uns et des autres, individuellement et avec une pression psychologique que l’inspectrice Carlson prend soin de distiller derrière ses fausses formules de politesse."
"Vain dans sa construction et prévisible dans sa narration, The Knife échoue à maintenir une pression psychologique sur le spectateur, qui n’a plus qu’à ronger son frein avant que la sentence ne soit prononcée pour Chris et sa famille. Dans sa volonté d’illustrer l’horreur du réel et l’horreur des choix sans incidence que l’on fait, le premier-long-métrage de Nnamdi Asomugha se perd dans la démonstration et nous fait perdre de vue le fil rouge que le couteau du titre a tranché par mégarde."
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le 22 févr. 2025
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