Sur une idée peu crédible sur laquelle on passera, The Last Blood est un film d’action dans une veine Bullet Ballet qui tient la route en gardant un rythme constant. Il le garde d’autant plus que nos personnages réalisent une course contre la montre à travers la ville-état (Singapour) pour sauver des victimes nécessitant d’une transfusion sanguine. Et s’il y a bien une chose qu’on peut écrire ici, c’est qu’on ne s’ennuie pas. Les scènes d’actions s’enchainent sans temps-mort. Il s’y mêle gunfights et combats aux poings, sans oublier une course-poursuite qui vaut le coup d’œil. On notera pour le coup une certaine violence « choc » qu’on pourrait qualifier de « dark ». Comme on n’oubliera pas, non plus de citer la marque humoristique qui définit tant Wong Jing. Un humour qui est distillé ici et là. D’ailleurs, il n’est pas sûr que les non-initiés apprécient le spectacle dans sa globalité (ou tout court). Sans ça, The Last Blood a un côté Une journée en enfer (1995) avant l’heure. En tout cas, les terroristes japonais que l’on voit à l’écran n’ont rien à envier aux bad guys des deux premiers Die Hard. Ils quadrillent la ville pour faire pleurer les douilles et couler le sang. Un bonheur.
The Last Blood nous offre un spectacle de haute tenue, dont on oubliera le prétexte scénaristique pour nous en mettre plein la vue. Le duo Andy Lau et Alan Tam nous gratifie d’un buddie movie de taille qu’Eric Tsang agrémente de sa présence.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/10/09/the-last-blood-1991-wong-jing-avis-review/)