Une étoile qui refuse de s'éteindre...

La dernière danseuse de cabaret

‘’La dernière danseuse de cabaret’’ est le portrait d’une étoile mourante ou plutôt d’une relique du passé qui tente bien que mal de s’accrocher à sa gloire d’antan. Le temps va malheureusement l’a rattrapé et la forcer à faire face à la réalité des choses. On ne peut éternellement briller, c’est la vie, c’est comme ça quoi qu’on veuille. L’existence est après tout autant bienveillante que profondément dure par moment. C’est l’histoire qui nous est dépeinte ici au travers des yeux de cette ‘’showgirl’’ nommée Shelly et de son inexorable déclin.

Depuis près de 30 ans, Shelly (Pamela Anderson) est la tête d’affiche d’un spectacle de ‘’showgirl’’ à Las Vegas. Or, tout s’écroule le jour où son spectacle est brusquement annulé. Dans la cinquantaine et ne connaissant que la danse, elle va être frappée de plein fouet par la dure réalité de la vie. Elle va alors tenter de trouver un nouveau sens à son existence de peine et de misère…

Je ne connais pas très bien la carrière de Pamela Anderson, je sais juste qu’elle fut un vrai phénomène plus ou moins éphémère dans les années 90. Depuis sa carrière n’a jamais vraiment levé. Voilà que visiblement à 57 ans ça pourrait être bien le cas. Car dans ce film réalisé par Gia Coppola, Anderson démontre qu’elle possède un certain talent. Comme quoi parfois, il ne faut pas s’arrêter à la beauté surréelle des gens pour les juger.

En tout cas, elle brille réellement ici et ce malgré une œuvre qui n’atteint jamais vraiment l’excellence. Attendons-nous, le récit développe des thématiques fortes et bien menées en prime. Il faut souligner que l’ensemble baigne dans une jolie ambiance à la fois poétique et mélancolique. C’est jusque ça manque de substance globale pour marquer pleinement les esprits. D’ailleurs, on retient bien plus les performances de Pamela Anderson, Jamie Lee Curtis ou encore Dave Bautista que l’histoire en elle-même.

En bout de ligne, ce long-métrage se révèle être une sympathique expérience cinématographique porteur d’un message pertinent. Encore une fois, je ne connais pas bien la carrière de Pamela Anderson, mais j’ai le sentiment que c’est sans doute sa meilleure performance en carrière. Peut-être que je me trompe, va savoir! Bref, ça mérite le coup d’œil comme œuvre cinématographique.

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