The Last Video Store
Nous sommes en 2025 après Jésus-Christ, toute la location de films est occupée par le numérique... Toute ? Non ! Car un club vidéo canadien peuplé d'un irréductible cinéphile résiste encore et toujours à l'envahisseur numérique!
Bon plus sérieusement, je viens de tomber par hasard sur ce long-métrage canadien de type série b. Ma foi, je dois dire que son concept m’a fortement intrigué et c’est le moindre qu’on puisse dire.
Le synopsis est le suivant : Une jeune femme se rend dans le dernier club vidéo encore existant pour y ramener des VHS louées par son père. Parmi ces casettes se trouvent le Videonomicon, un artéfact ancien et maudit. Elle se retrouvent alors piégé sur place par la malédiction de cette casette. Pour s’en sortir, elle va devoir affronter tout un tas de figures cinématographiques.
On n’ira pas par quatre chemins, ce film transpire la série b à pleine nez. Je dirai même qu’on ressent le côté artisanale derrière. Le tout se résume à plus ou moins un décors d’un club vidéo dans un sous-sol louche. Pourtant malgré ce cadre de départ, cette œuvre se révèle être une bonne surprise. L’ensemble se veut une sorte d’hommage nostalgique d’une époque révolue du cinéma.
Autant au sujet des clubs vidéo qui ont été effacés de la surface de la Terre par l’arrivée d’internet et des plateformes de diffusion en ligne. C’était des lieux pour ceux comme moi qui les ont connus, un endroit merveilleux pour tout cinéphile qui se respecte.
Le long-métrage fait aussi référence aux figures iconiques cinématographique qui ont marqués ces décennies-là comme Alien, Predators, Sylvester Stallone, Vendredi 13, Arnold Schwarzenegger ou encore Jean-Claude Van Damme. On a littéralement le droit à un pot-pourri de tout ça à la canadienne de manière plutôt bien exécuté.
J’ai personnellement été amusé par la version canadienne de Jason Voorhees, le ‘’Castor’’. Un tueur en série ayant eu le droit à une franchise de 8 films dont le quatrième serait le meilleur. L’histoire ce passe dans un club d’hockey au bord du ‘’Beaverlake’’ au Manitoba (Il faut croire que cette province est notre New Jersey canadien.) où il y a longtemps un joueur d’hockey est mort noyé dans ce lac gelé. Depuis, il revient s’en cesse pour tuer de jeunes joueurs d’hockey sauf dans le cinquième où il a été remplacer par le tueur de la Zamboni.
Juste pour cette idée d’un tueur en série canadien joueur d’hockey, je donne la note de passage à cette œuvre fauché. Bref, ce ‘’ The Last Video Store’’ n’est très clairement pas une grande œuvre en soi. Cependant, il rattrape habillement ces limitations par une réelle passion pour le septième art derrière. L’expérience est assez déroutante pour être honnête, mais plaisante en bout ligne. Maintenant, j’ai trop envie de me faire un marathon de la saga ‘’Beaverlake Massacre’’ (Si seulement ces films pourraient exister!)!
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