The Ledge est le classique film qui au départ à un semblant de scénario et qui à la fin à un semblant de scénario.
Mais ça commence très mal. Dès la première minute, The Ledge ressemble à une parodie de publicité d’agence touristique pour les Dolomites.
On a deux jeunes escaladeuses venues dans le cadre d'un hommage après la mort du compagnon de l'une d'elles.
Et puis on a nos 4 garçons dans le vent, mais rien à voir avec les Beatles, non eux, c'est juste le vent de la connerie, de la bêtise humaine, avec en guise de Totem, Josh, le bon gros beauf, le bon gros macho, mais surtout celui qui entraine tous les autres à faire n'importe quoi une sorte d'homme de Cro-Magnon.
Ca confirme bien le pire, tous les personnages sont en carton pate triple épaisseur aux niveau neurone.
On a même un serpent, et on se demande que diable est il venu faire dans cette galère ?
Alors ensuite l'intrigue, qu'elle est elle ?
Et bien vu que l'une des jeunes femmes n'est plus l'autre doit fuir et la voilà donc percher dans les dolomites, sans pull ni protection, et elle attend.
Elle attend quoi, le dégel, le gel, ou peut être l'ami du petit déjeuner.
Attention survivre dans les montagnes par un froid glacial, n'est pas Stallone qui veut dans Cliffhanger.
Enfin nous avons bien entendu les insupportables flash back qui permettent à Kelly d'avoir la super force qui va l'aider.
Sincèrement je suis open à tout, mais ce film ressemble plus à un mauvais téléfilm qui passe sur les chaines de la TNT tellement je confirme le scénario n'est pas.
Donc oui au départ l'idée peut tenir la route, dans le style survival vertical, mais autant de fadaises, d'invraisemblances et de scènes presque drôles, a priori ça ne faisait pas partie du cahier des charges du départ.
Alors j'avoue, mais plaisirs coupables avoués à moitié pardonnés (normalement) , ma curiosité m'a emmené pour allez au bout de ses 80 longues minutes, histoire de voir qui des Dolomites ou de la fille ou des garçons va gagner.
Et bien, à ma grande surprise, il n'y a pas eu de surprise, ah si le jour et le soleil réapparait comme par miracle, et alors la musique grandiloquente se met à retentir.
Probablement les effets de l'altitude !