Troisième film de Greg Araki, qui est probablement l'un des réalisateurs les plus underground que j'ai pu découvrir jusqu'à maintenant, the living end sort en 1992, soit cinq ans après son premier film. On ressent le fait que le réalisateur commence à avoir un peu plus de budget (c'est d'ailleurs le premier film du réalisateur que j'ai pu trouver dans une version acceptable, même s'il est, encore une fois en VO non sous-titrée.).
Le film reprend, de nouveau, le même style que dans les films précédents, que ça soit rythmiquement parlant (avec des plans assez lents, quasi uniquement basés sur des dialogues qui peuvent parfois ennuyer) ou scénaristiquement parlant. Sur ce sujet, je trouve, tout de même, cette proposition beaucoup plus poussée et intéressante. On a un message de fond, sur le traitement du VIH aux États-Unis dans les années 1980, la vision qu'en avait le pouvoir et le mépris qui se dégageait alors de la population sur ce sujet. Sur la partie technique, il n'y a rien de particulier à noter, le travail n'étant clairement pas fait sur ce sujet.
Un film intéressant à voir et qui mérite d'être découvert, au moins pour son message. On entre par ailleurs dans la partie réellement trouvable de la filmographie de Greg Araki et ses œuvres les plus célèbres, en particulier kaboom qui le fera connaître aux yeux du plus grand nombre.