Tout ça pour un facehugger.
Hallucination, bad tripe, rêve ?
J'ai du mal à répondre. Rob Zombie nous à pondu un film plutôt compliqué à expliquer.
Il a eu beaucoup d'idées pour ce film je pense, et a voulu tous les exploiter, mais sans réussir cependant à les maîtriser. On a souvent du mal à comprendre ce qu'il essaye de nous montrer, et pourtant il nous cache rien le coquin !
Pourtant, ça commençait bien (non je parle pas de l'intro, je préfère éviter), avec la jeune Heidi, animatrice radio le soir, promeneuse de chien le jour. Jusqu'à ce qu'on lui offre un vinyl diffusant une musique glauque, qui va tout chambouler.
On a beau essayer de trouver une logique, le problème, c'est que c'est confus quitte à se demander si certaine scène on vraiment un but dans l'histoire où si elles sont juste là pour le lolz. Je prend surtout exemple du scaphandre qui s'illumine dans l'armoire.
Le final n'aide toujours pas plus, malgré que certain plans sont très réussi, surtout Heidi sur la montagne de corps, mais entre y a des images qui se déforment, du coup ça foire un peu le tout, mais bon.
Après ce gros bordel, on se pose toujours la même question : hallucination ou réalité ? Les infos pendant le générique nous disent bien que ce c'est belle et bien passé, apparemment. Seul le spectateur peur fournir sa réponse.
Pour finir, j'ai beaucoup aimé l’esthétique du film, surtout lorsqu'elle entre les deux fois dans la fameuse chambre 5. J'y est retrouvé un soupçon de Refn, qui est fort appréciable. Les plans n'ont rien de révolutionnaires mais sont fort appréciable, tout comme la bande son omniprésente.
Lords of Salem est un film spécial, que je conseillerais peut-être aux rare gens qui ont aimé Valhalla Rising, juste pour les vagues ressemblance d'ambiance et de plans.