Uncharted
Avec six films à son actif en vingt-deux ans de carrière, James Gray est un réalisateur qui sait se faire désirer. Dans The Lost City of Z, Gray abandonne la jungle New-Yorkaise qu’il connaît si bien...
le 19 mars 2017
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Cette odyssée magnifique répond à la définition même du mot aventure. En adoptant ce genre cinématographique et par le parcours de ses personnages. C'est très réussi en soi. Changement de genre et de décor, (la jungle à la place de la ville) pour James Gray après le polar, le mélodrame et le film historique.
Il nous conte cette histoire vraie commençant en 1906 par le biais d'un film fleuve retraçant la vie de Percy Fawcett colonel britannique entraîné dans une exploration cartographique entre la Bolivie et le Brésil. Alors qu'il s'apprête à devenir père, il accepte la mission pour relever le rang social de sa famille face aux institutions. Cette quête va l'amener vers d'autres pensées ainsi qu'a l'acceptation de soi face aux dictas sociaux.
Un parcours salvateur pour le personnage principal ainsi que ses compères sans concession, naturels, humains, pacifiste, rageux et contemplatif, toujours juste. L’aventure au sens propre comme dit plus haut sans concession avec les galères que cela implique. Les enjeux relèvent de la découverte de nouveaux territoires sans l'aspect de conquête, de l'ouverture d'esprit, du jusqu'au bouthiste malgré les problèmes de voyages, (maladies, pertes de vivres, morts...) dans la jungle pour cette équipe d'explorateurs. Des personnages montrés dans leurs contradictions et leur comportement dans leur ensemble face à la survie, la rencontre d'indigènes, . C'est très réussi sur cet aspect.
Aussi sur les enjeux pacifistes face à la condescendance et au racisme des institutions commanditaires d'Angleterre montrés.
Gray filme son film magnifiquement aidé par l'apport du directeur de la photo Darius Khondji, (la jungle dans toute sa splendeur, une invitation au voyage, plan d'Epinal sublimes, scène de chasse hargneuse, valeurs de plan entre la grandeur des décors découverts et la place des personnages au cœur de ceux-ci).
Sur le même ton que ce soit la partie aventure dans la jungle, la partie mélodrame avec la question de filiation et de la famille en Angleterre, (thématique chère à Gray), rendant le tout cohérent et formant une très belle odyssée.
Les acteurs jouent justes, le scénario est cohérent sur le parcours des personnages et la mise en scène magnifie le tout. C'est très rare de voir un film d'aventures de cet acabit aussi beau et intense. De souvenir la dernière fois que cela c'est produit pour ma part c'était sur "le nouveau monde" de Terrence Malick.
Le plan final sublime restera dans les annales...
Un travelling sur la femme de Fawcett se terminant sur une image miroir qui conclut les thématiques du film ainsi que la mise en scène et le parcours des personnages...
Grandiose, haletant, surprenant. Un très beau classique
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Créée
le 19 mars 2017
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