CitiZen

Certaines fois... oui parce que je commence pas mes critiques en disant bonjour, je trouve ça inapproprié, surtout que si quelqu'un la lit le soir c'est plus raccord, enfin j'évite toute sorte de reproche qu'on pourrait me faire, mais étant donné que je suis irréprochable que dire ?
... j'hésite à écrire une critique sur le film que je viens de voir, ce nouveau film de James Gray en fait partie, puis en plus après avoir lu celle ci d'un fidèle compagnon, non pas de la chanson mais de la cinéphilie, je n'avais vraiment plus l'envie, je ne savais plus quoi dire de plus...

Résultat pourquoi j'en fais une n'est-ce pas ? Et bien je dirais qu'il n'y a pas vraiment de réponse...
Ah j'vous ai pété le mystère hein ! Ca pleure dans les caleçons, on sait plus quoi dire hein ?! Héhé... enfin bref :
Je n'ai jamais été un gros fan de James Gray, j'ai vu toute sa filmo et ils sont tous bons, là-dessus rien à dire le mec à évité les bouses, il m'a même bluffé avec Two Lovers, mais hormis celui-ci ce n'est jamais très surprenant ou original. The Lost City of Z avait ce petit truc pour m'attirer qui est que Gray quitte pour la première fois de sa carrière New York, pour nous emmener dans un trip jungleux... malheureusement pas digne d'un Indiana Jones. Je ne voulais évidemment pas un truc aussi cool et délirant, mais un véritable périple, difficile et prenant, ce qui est le cas de la scène des piranhas par exemple, surement la meilleure du film, j'aurais voulu ça tout du long. Gray se concentre au final sur une histoire logique et véritable, l'histoire d'un homme voulant à tout prix prouver que les blancs ne sont pas les premiers à avoir découvert certaines choses, que les indigènes peuvent être autant voire plus intelligents, tout comme il voulait trouver la cité perdue, qu'il appelle Z.

James Gray nous livre sans doute un de ses meilleurs films, car comme je l'ai dit aucun ne m'a véritablement surpris hormis un seul, une aventure humaine avant tout, portée par un ex SOA Charlie Hunnam, accompagné du génial Robert Pattinson et de la belle Sienna Miller, malheureusement point de Joaquin Phoenix cette fois ci, sacrilège !
Gray nous incombe une fois de plus sa photographie jaunâtre, peut-être pas nécessaire sur les plans en ville mais une fois dans la jungle cela apporte une vraie touche de chaleur, d'étouffement, vraiment bien foutue. Tout comme la BO contenant deux scores souvent mis en avant il me semble, l'un calme et presque radieux, l'autre inquiétant et oppressant, comme j'aime.

En bref, un très bon Gray, pas mémorable mais bien construit et intéressant.