Je n'ai pas trop su comment noter, pour le coup.
C'est assez marrant de voir à quel point la section critique de ce film semble en être finalement une pâle copie : une confrontation tacite entre deux camps.
Il y a ceux qui choisissent de croire qu'il ne s'agit davantage que d'une dénonciation inintelligente du Christianisme moderne, et ceux qui pensent que le message n'est pas aussi simpliste, un peu plus réfléchi et poussé.
Ceux qui fustigent le jeu des acteurs, la mauvaise réalisation, la lenteur et l'ennui, et ceux qui choisissent de passer outre.
Ceux qui finalement, prennent ce film pour ce qu'il paraît être: un téléfilm du dimanche soir à peine digne d'une transmission sur Arte, et ceux qui pensent qu'il vaut mieux que ça.
En d'autres termes, les rationalistes chevronnés et les rêveurs fous. (Comme dans le film j'vous dis) (et non je cherche pas des parallèles bizarres)
D'habitude, je me revendique du premier camp. (Cf ma dernière critique, hypocrite que je suis).
Mais en fait, merde quoi, j'ai pris mon pied! Je n'avais qu'une envie, c'était de pouvoir poser mes questions et énoncer mes remarques directement aux protagonistes. C'est vivant, c'est prenant, et suivant cette logique, j'ai donc décidé de mettre 8. Et fuck the police.
P.S : Complètement HS, mais je suis quand même surpris de voir à quel point un huis-clos peut donner de bons films. #12hommesencolère #obviouspédantisme #ouijemetdeshashtag #umad #trololo.