Théorie du Kao
La cinéaste est assez obscure, même s'il faut souligner que Kao Pao-Shu fut l'une des rares réalisatrices hong-kongaises (qui passa derrière la caméra après une carrière d'actrice pour la Shaw...
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le 3 sept. 2018
La cinéaste est assez obscure, même s'il faut souligner que Kao Pao-Shu fut l'une des rares réalisatrices hong-kongaises (qui passa derrière la caméra après une carrière d'actrice pour la Shaw Brothers), par contre les combats sont signés Tony Ching Siu-Tung, un nom autrement plus familier. Comme ce dernier n'avait pas encore trouvé son style virevoltant, ultra-cablé et très découpé, il se contente de faire dans les chorégraphies très "opéra de Pékin" qui sont d'une précision et d'une fluidité remarquable. C'est souvent réglé comme du papier à musique et d'une inventivité redoutable.
Heureusement qu'elles sont là d'ailleurs ces chorégraphies car le reste est plutôt lourdingue avec un scénario décousu qui greffe mal des petits escrocs malchanceux à une histoire de vengeance plus sombre, agrémenté de maître taquin (façon Drunken master). Assez opportuniste d'autant que l'humour et l’interprétation sont immédiatement usant pour un concours de cabotinage catastrophique où Casanova Wong est pénible à supporter. De plus le film se déroule souvent dans les mêmes décors, ce qui participent à rendre les scènes de dialogues répétitives.
Mais comme les combats sont nombreux et plutôt longs, on prend facilement son mal en patience jusqu'au prochain affrontement. Le final est à ce titre forcément un gros morceau de bravoure, assez original en plus avec un des personnages imprévisible, pouvant attaquer en même temps gentils et méchants.
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le 3 sept. 2018
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le 3 sept. 2018
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