Il y a bien un problème qui est récurrent dans les films d'épouvante : pour garder le spectateur en alerte et justifier des scènes "d'horreur", les réalisateurs ont souvent tendance à rendre leurs personnages complètement abrutis et à leur faire effectuer des actions qui échappent totalement au bon sens commun.
Vous connaissez tous ce sketch où 3 jeunes vivent des choses traumatisantes dans une maison lugubre et isolée et décident de se séparer en "3 groupes de 1 personne". 😁
Bref, des choses que personne ne fait dans la vraie vie ! ^^
Dans "The Medium", on a donc une jeune fille possédée, ayant prouvé sa grande dangerosité pour elle et pour les autres, que l'on laisse pendant plusieurs jours, libre de tout mouvement dans sa maison en compagnie de deux adultes, un bébé et un petit chien... alors que toute logique voudrait que sa famille l'ait depuis longtemps attachée solidement et enfermée dans un endroit hautement sécurisé !
Tiens tiens, je me demande ce qui pourrait bien se passer... 😉
Ce qui "sauve" le film à mes yeux c'est le cadre (dans un village thaïlandais), la photographie et surtout la fin du film, fin à laquelle on est peu habitué dans le cinéma traditionnel : tout le monde crève et le mal... a gagné sur toute la ligne ! Vous me direz que c'est le principe des "found footage" (si on découvre des bandes ça veut dire en toute logique que ça s'est mal passé pour leur propriétaire...) mais justement, j'ignorais que The Medium en était un donc cette fin m'a surpris.
PS : Quelques faux raccords, notamment un énorme où le lendemain après avoir été violemment poignardé à la main par Min, on voit le père sans aucun bandage ou trace de blessure... pommade magique ! ^^