S'inspirant assez librement de la nouvelle originale, the monkey raconte une histoire de deuil irrésolue sur fond de confrontation fraternelle délaissant le fond du propos pour mieux se focaliser sur la forme.
En évacuant rapidement tout questionnement sur la fatalité, le récit se centre davantage sur ses effets, ou un cadre rétro totalement anachronique devient le théâtre d'accidents outrancièrement gores qui s'alignent bien plus vite que dans n'importe quel "destination finale".
Si aucune mort ne convaincs dans son réalisme, c'est volontaire, tant chaque nouvelle mort se veut plus folle, plus inattendue ou stupide que la précédente. Le scénario devient alors un prétexte et une révélation à mi parcours permet uniquement de justifier un climax apocalyptique assez jouissif mais un eu superficiel.
Cependant, on rit d'effroi et on est parfois fasciné par quelques choix stylistiques assez intéressant.
L'élement majeur qu'il manque se révèle autre au final un liant, pour maintenir une certaine cohésion entre l'humour gore et ce drame familial qui donnent à l'ensemble un aspect bicéphale antinomique.
une chose est sûre, King ne doit pas beaucoup aimer.