The Monster X Strikes Back: Attack the G8 Summit par Mickaël Barbato
Alors que le G8 se tient au Japon et que nos dirigeants débattent avec force du dangereux problème du réchauffement climatique, un satellite chinois s'écrase non loin et laisse s'échapper le terrifiant Guilala. Pendant ce temps, des journalistes sportifs qui couvraient l'évènement
Minoru Kawasaki (Executive Koala, Calamari Wrestler et Crad Goalkeeper), ce n'est donc pas seulement trois des films les plus space que le cinéma, c'est aussi un quatrième qui atteint des sommets de joyeuse crétinerie lourdingues.
La situation permet au réalisateur de se lâcher cordialement sur les clichés, et si ce genre d'humour ne plaira pas à tout le monde, il aura le mérite de provoquer des rires bien gras. Les différents présidents usent de leur méthode pour essayer d'éradiquer la menace : la Russie vaporise de son Polonium 210, le Japon espère un tremblement de terre, les allemand gaze eux aussi, les anglais essayent de laver le cerveau, les italiens creusent un malheureux trou, les canadiens on comprend pas, les étatsuniens gueulent sur tou le monde. Et les français me demanderez-vous ? Bonne question. Sarkozy est bel et bien présent, sous les traits d'un acteurs dont la ressemblance lointaine est troublante, tout est dans les cheveux. Mais quelle est sa stratégie nom d'une pipe en bois, hurlez-vous ? Quand il ne drague pas la première asiatique venue et qu'il ne se retrouve pas au lit avec sa conquête, Sarkozy... montre sa teub. Mais attention, car cet organe hors-champs sauve le G8, sauve le monde d'une soudaine invasion de la Corée du nord, vive la France, elle est pas belle la vie ?
A côté de ça, le pauvre Guilala qui, on l'aura compris, n'est qu'un prétexte d'une cheaperie sans nom, s'ennuie un peu il faut bien le dire. Alors, des journalistes sportifs, dont le cheminement en parallèle du G8 est le gros point noir du film tellement c'est long et inintéressant, découvrent un ancien culte. Une divinité, Take Majin, sorte de samourai zen géant au visage rappelant Takeshi Kitano, serait capable d'en finir avec Guilala. Suit une longue, très longue séquence de danse invocatrice aux gestes saugrenues. Combat final, monstre battu, tout le monde au lit.