Poison Girl
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- Ceux qui aiment Drive mais détestent le reste de sa filmographie ( la grande majorité)
- Ceux qui voient ce réalisateur comme un génie de l'image et sensoriel (une minorité)
Moi je fais partie de la deuxième sorte et avec ce The neon demon, je suis pas prêt de changer d'avis.
Après un Only god forgive des plus radical (pratiquement pas un dialogue).
Ce film reste a peu près dans la même veine a base d'image mentale pour percer les tréfonds de la beauté.
L'histoire est celle d'une jeune fille de 16 ans Jesse qui rêve de percer dans le milieu du mannequinat. Mais sa beauté naturelle et virginale attire la jalousie et les fantasmes des gens qui la croise.
Dès le premier plan, le film donne le ton. Elle Fanning allongé sur un divan, le cou en sang. Ce plan préfigure de la suite, une beauté autant a dévorer que dévorante.
La suite est une succession de scène hypnotique, mentale et d'une beauté a couper le souffle.
Nicolas winding refn filme la beauté virginale comme une continent vierge sur lequel chacun peut projeter ses fantasmes, les plus macabre ou sordide. Le personnage de Elle Fanning est composé de deux facettes, l'une candide et virginale et l'autre plus féline et dangereuse. Voir la scène du défilé totalement onirique a base de triangles comme symbole de la beauté parfaite,ou les deux facettes se retrouvent. La dernière demi heure du film vire dans un grand guignolesque a la De palma aors que jusqu’à présent on été plus proche de Suspiria de Dario Argento. D'ailleurs les deux facette se manifeste dan la scène finale.
A travers ce film accompagné d'une musique envoûtante de Cliff Martinez. NWR sonde la beauté et ses coté sulfureux et morbide et bien évidemment son obsession à l'image d'un narcisse sauf qu'ici le lac est remplacé par une piscine vide. Chef d'oeuvre.
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Créée
le 10 juin 2016
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