Poison Girl
Bon allez, pas d’introduction bien tournée pour cette fois, pour éviter toute confusion et parce qu’on colle des procès d’intention au film pas tout à fait pertinents, je vais commencer par quelques...
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Très beau, visuellement très abouti, The Neon Demon enchaîne les tableaux à la plastique irreprochable et à l'imagerie fantasmée plus ou moins démoniaque, sataniste, tellement baroque, et très référencé (des lumières évoquant les cinéaste transalpin Bava et Fulci en tête à l'atmosphère très Lynchéenne planant sur le film) avec une bande sonore implacable et ténébreuse, vibrante et hallucinante, le nouveau film de Nicolas Winding Refn est une bombe qui une fois qu'elle a explosée révèle une coquille vide. Très frustrant, The Neon Demon se contente de nous évoquer des situations sans vraiment les explorer à fond (surtout la scène cannibale coupée). Pour un amoureux du cinéma de genre, c'est difficile à comprendre cette volonté de couper les meilleurs moments, de ne jamais filmer l'action mais de se contenter de suggérer, de filmer des tableaux contemplatifs et d'amener par son imagerie l'imagination du spectateur faire le reste. C'est un concept pas dénué d'intérêt sur le papier, mais beaucoup trop intellectuel pour le cinéma. Comme Godard en son temps, Nicolas Winding Refn laisse son intellectuel pourrir son cinéma, dommage, y'avait tellement de bonnes idées dans ce film.
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le 12 juin 2016
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