Poison Girl
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le 8 juin 2016
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Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏
Bien sûr sa photographie est magnifique. Bien sûr on reste contemplatif devant son travail. Bien sûr il est inventif. Bien sûr il est doué. Refn envoutera toujours l’espace de quelques scènes, il mettra sur certains plans particulièrement travaillés tous les cinéphiles d’accord. Sa forme est soignée à l’extrême. Tout est pensé pour rendre l’objet esthétique.
Mais à quelle fin ?
Le milieu de la mode est un monde pourri (oula). La beauté est passagère, les artifices et tricheries chirurgicales n’y feront rien (euh oui merci on sait). Los Angeles brise les rêves de tous ces fantômes filiformes nourris à l’espoir de régner sur le papier glacé (quelle originalité).
Il utilise les codes visuels d’un milieu qu’il dénonce. Oui, pourquoi pas, mais en dehors de la performance photographique ?
En surdoué de l’image, il pense que le scénario est secondaire. Qu’un plan léché évoquera toujours plus que plusieurs lignes de scénario réfléchies. Paradoxe quand on cherche à dénoncer le dictat de l’apparence.
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le 10 juin 2016
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