Poison Girl
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Huit jours ont passé, et je ne me souviens de rien. Enfin si, il y avait des blondes sculpturales, et des jeux de lumière qui m'ont rappelé le film jamais sorti de Clouzot (avec romy schneider). Le film, très ambitieux, érigeait l'actrice autrichienne en sex symbol en s'occupant de traiter la jalousie amoureuse, celui là emmaillotte sa non-histoire dans des néons, mais il est tout aussi infernal. C'est un conte narcissique autour de Los Angeles qui présente ses habitants comme des goules de beauté, des créatures moirées de foire éternellement conviées à la même sauterie entre amis, qui est forcément très privée, et qui exclut la laideur, et jusqu'à l'idée même qu'elle puisse encore exister.
Une jeune vierge arrive en ville et attise toutes les convoitises, le reste du film consiste à la regarder s'épanouir dans cet univers onirique et brutal qu'on appelle la mode, avec des scènes d'un rare luxe, ou les femmes se brossent les cheveux et estompent des poudres sur leurs peaux déjà naturellement nacrées avec des gestes d'un érotisme quasi-insoutenable.
L'innocence subsiste exactement douze secondes dans ce monde.
Un grand film d'époque, la notre, en costume d'époque. Une longue pub illustrée à l'electro, qui explose en gerbes glacées contre notre inconscient déjà saturé par cette iconographie, et qui réclame à grands cris d'autres rêves, d'autres images, d'autres subversions, d'autres slogans.
Créée
le 15 juin 2016
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