Netflix a encore frappé, toujours à la pointe du progrès de l'inclusion et des bisous. Le tout servi dans un saladier de bons sentiments convenus fourrés à la moraline la plus pure.
Le compas moral des SJW non binaires s'identifiant à une machine à café Senseo albinos et cul-de-jatte ne sera pas troublé par cette oeuvre entièrement calibrée par et pour eux.
Le synopsis aurait pu amener à autre chose qu'une bouillie visuelle imbuvable. Un groupe de mercenaires immortels opérant à travers différentes époques et pays.
L'idée plaisante, la mise en oeuvre est une catastrophe intersidérale. C'est tellement mauvais que ça en devient drôle par moments, mention spéciale aux flashbacks Xena la guerrière / Mulan.
Les acteurs surjouent leurs personnages sans jamais y croire une seule seconde, les FX et la mise en scène aux fraises feraient passer Uwe Boll pour James Cameron. La réalisatrice de cet étron filmique serait ce une proche d'olivier Megaton? La question mérite d'être posée tant leurs styles sont semblables.
Ce film coche toutes les cases :
Mono expression faciale d'une Charlize Theron noyée dans son jus de botox
Femmes fortes et indépendantes expertes en armes à feu, troisième dan de moraline et hollywood-foo
Chialeries excessives par overdose d'oestrogènes permanente
Bande son inécoutable calée de manière aléatoire et sans rapport avec l'intrigue du film. Intrigue par ailleurs inexistante
Un vilain tellement cliché, à l'image du film. Monsieur Vilain arborant un regard en biseau à la Dalida. Sans doute un easter egg de la réalisatrice fan de la chanteuse malheureusement disparue au sommet de son art
Des scène d'actions que l' hyperactif inspecteur Derrick ne renierai pas. D'ailleurs le labo de monsieur Vilain se nomme Merrick (Derrick / Merrick) second easter egg saluant la série est allemande palpitante
Le cinéma est mort, Netflix à déterré son cadavre et joue avec sans vraiment savoir quoi en faire. Des bisous.