Zeuh Ouane
Alors en fait,y'a pleins de mondes parallèle,125 en tout et donc on a tous un nous dans un autre monde. Le truc trop cool,c'est que si un nous meurt alors l'énergie de ce bonhomme est distribué aux...
le 8 mars 2011
8 j'aime
3
L'univers tel que nous le connaissons se décompose en réalité en plusieurs univers parallèles où chaque être co-existe dans chacun de ces mondes : c'est le "Multivers" (concaténation des termes "multiples" et "univers", astucieux!). Chaque univers est répertorié et les passages rendus possibles grâce au progrès de la science sont contrôllés par une police spéciale. Un ancien membre de cette unité, Gabriel Yulaw (Jet Li) a compris que lorsqu'il éliminait l'un de ses "doubles" dans un univers parallèle, il s'appropriait toute sa puissance mentale et physique. Afin de devenir unique - "The One" donc - Yulaw se débarasse un par un de ses autres lui-mêmes. Il parvient à en éliminer 123 et il ne lui reste plus qu'un seul être à éliminer. Mais ce que Yulaw ne sait pas c'est que lorsqu'il tue l'un de ses doubles, la puissance de ce dernier est répartie entre chaque double des divers univers, y compris le 124ème, Gabe (Jet Li), qui ne compte pas laisser Yulaw devenir "The One"...
The One fait partie de ces films qui n'auraient peut-être jamais vu le jour sans Matrix. Même si, du point de vue du scénario, aucun rapprochement n'est pratiquement possible entre ces deux films, l'influence de Matrix sur The One se situe au niveau visuel. Le réalisateur James Wong, metteur en scène du sympathique Destination Finale et producteur de longue date sur la série The X-Files, a retenue la leçon de Matrix et nous offre donc du bullet-time et des ralentis à n'en plus finir. Certes, l'effet est plutôt sympathique et impressionne. Mais le fait est que l'utilisation qui est en faite dans The One ne se justifie pas au-delà de la simple démonstration des pouvoirs du personnage de Yulaw, campé par un Jet Li toujours aussi peu expressif (même s'il s'est apparement émancipé dans Danny The Dog). Mais James Wong s'en sort plutôt bien lors des scènes d'action qui sont plutôt nombreuses et rythmées, comme le reste du métrage.
Matrix est donc passé par-là et, dès la séquence d'ouverture, le spectateur en est convaincu. C'est simple, on a l'impression de revoir celle du premier Matrix dans laquelle Trinity est poursuivie par des agents. Tout comme Trinity, Yulaw se débarasse des premiers flics et s'enfuit en courant. Il se paie même le grand saut avec grand écart tel Carrie-Anne Moss! On n'est plus dans l'influence à ce stade mais dans le plagiat. Mais Yulaw ne se contente pas de se la jouer à la Trinity, il démontre à plusieurs reprises qu'il est capable, comme Neo, d'éviter les balles en bougeant simplement la tête. Point positif cependant : ces séquences passent plutôt bien à l'écran puisque le script - plutôt cohérent - est là pour nous rappeler régulièrement que nous sommes en présence d'un être aux pouvoirs exceptionnels. Il y aurait même un peu d'Highlander avec le coup de la puissance qui s'acquiert en tuant l'autre...
Dans l'ensemble, The One constitue un spectacle assez dynamique et bien rythmé, qui ne laisse pas une seconde de répis à son public qui, de toute façon, voyant la présence au générique de Jet Li, s'attend à de la baston en bonne et due forme. De ce côté-là nous ne sommes donc pas déçus puisque Jet Li se lance sans arrêt dans de gros gunfights où ça pètent dans tous les coins et envoie bouler dans les airs des flics avec leurs propres motos! (une scène à la limite du Z). Les effets-spéciaux sont plutôt de bonne facture et la représentation du passage entre les univers parallèles intéressante. On regrettera toutefois la transparence des personnages qui entourent Jet Li et les maladresses du scénario concernant le côté "méli mélo" de l'intrigue (la relation entre Gabe et sa femme). Enfin, on aurait aimé que la bande-son se fasse plus discrète par moment car, même si l'on est amateur de métal, à la longue ça devient un peu saôulant.
The One devrait satisfaire les amateurs de films de baston (le combat final entre les deux Yulaw vaut son pesant de cacahuètes, même si les ralentis durant lesquels on peut admirer le visage déformé par la fureur de Jet Li font doucement sourire) et d'action menée tambour battant, pour peu que l'on adhère à cette histoire d'univers parallèles où chaque "double" est lié psychiquement et physiquement à tous les autres.
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Créée
le 15 nov. 2020
Critique lue 180 fois
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