Il y a des films qui nous laissent de marbre. Tellement qu’on ne parvient pas à dire s’ils sont bons ou mauvais. Parceque les bonnes intentions la dispute à une incontestable formalisation…
Une jeune femme revient dans la maison de son enfance. Alors qu’elle doit y retrouver sa soeur, celle-ci ne se présente pas. De plus, elle sent une étrange présence invisible…
The Pact fait partie des films que j’ai évoqué dans l’introduction (encore heureux…). Son réalisateur ne cherche pas à faire dans le sensationnalisme et ne tient pas à nous envoyer des dizaines de jump-scare à la face. Il préfére jouer de la montée de tension et de la beauté de sa photo. Et sur ce point, ça fonctionne. Dommage alors que le film se perde dans un scénario sans originalité mais aussi dans des choix de casting discutable. Déjà rarement convaincante en Sarah Lance dans Arrow, Caity Lotz ne l’est pas plus ici. C’est con quand on joue le personnage principal.
De fait, on ne s’attache pas vraiment à elle et, si on ne peut se concentrer sur elle, on ne peut s’attacher au film qui, au passage, se perd aussi dans un final hors sujet qui confine au ridicule et se montre fort incohérent. Ce qui raméne au premier point : il est dommage que des oeuvres qui semble réalisé avec une vraie envie de revenir à une horreur plus atmosphérique, se voit contrainte de tomber dans les clichés pour s’assurer une distribution. Résultat : The pact est gâché et tout ce qu’il y a de plus moyen…