Noze est un monde plein de surprises et de rebondissements. Quand on va à Noze on a toujours une idée plus ou moins précise de ce que l'on recherche, à manger, des vêtements pas cher, des fournitures,... Mais aussi des dvd! Et parmi ces dvd il y a tout ces invendus que personne ne connait, ces films anonymes que personne n'a jamais vu et que finalement seuls quelques spectateurs un peu masochistes dans mon genre achèteront pour un peu moins d'un euro. Finalement, Noze est un peu mon repère du mauvais film, le genre de planque satanique où rien ne fait culpabiliser d'acheter de la daube vu que ça ne coute même pas le prix d'une canette de soda.
J'ai apprécié Andrew Lau pour Infernal Affairs mais ici clairement on a affaire à un très mauvais film tellement tout y est consternant. Le scénario se révélè être un banal teenage movie avec un fond de Project Zero, mais je n'irais pas insulter une série que j'aime bien pour vanter un film aussi mal fichu faut pas déconner. Donc le scénar, un accident survient dans un parc, il y a des morts, le proprio se suicide, on découvre que le parc a été construit sur un vieux cimetière qui a été rasé avant sa construction (seigneur que c'est bien trouvé), il y a des jeunes, ils sont relous représentant toujours les mêmes archétypes (le beau gosse relou, la bimbo, l'intello, le mec chiant comic relief du film, la nana qui fait que hurler et l’héroïne insipide, bref que des classiques). Comme dans tout les films pourris de ce genre, le final est une montée en horreur gratuite souvent inexplicable quand on la met en corrélation avec le reste du film et ici particulièrement dégueulasse en termes d'effets spéciaux.
En parlant d'effets spéciaux le film est une horreur inqualifiable. Fourni avec deux paires de lunettes 3D, ce film nous a comme qui dirait arraché les yeux ma copine et moi. Rarement j'ai eu l'impression de voir autant dégueuler les couleurs sur mon écran, les filtres sont toujours flous, font mal aux yeux, sans compter sur ces effets de lumière qui auraient la peau de toute personne souffrant d'épilepsie. Je pourrais aussi parler du nombre microscopique de décors présents dans ce film, le manège, la grande roue, la maison hantée, le cimetière, pendant l'intégralité de cette nullité astrale, nos charmants ados erreront sans fin entre ces quelques malheureux endroits rendant cette heure et demi particulièrement longue et répétitive en plus d’être chiante et inesthétique
Le jeu d'acteurs calamiteux n'est pas rattrapé par l'effroyable doublage français. Entre la voix de pucelle des enfants, la voix de crécelles des filles qui hurlent toutes les 20 secondes, et les airs pseudo virils des mecs on a l'impression de se retrouver devant Ken le survivant ou Nikki Larson tant les doubleurs semblent n'avoir mis aucune volonté à doubler ce film minable.
Quand à la fin c'est purement nanardesque, parfaitement affligeant, et même assez confus, ce qui est sur c'est qu'on est pas malheureux quand arrive le générique de fin de cette bouille graphique, scénaristique et sonore.
En bref, The Park est un achat qui ne m'a pas déçu, il a même réussi à se montrer encore plus mauvais que je ne l'aurais supposé. Une calamité digne de celles envoyé par Dieu contre les égyptiens pour libérer les juifs.