... Pour Liam Neeson en tout cas.
Imaginez, vous prenez le RER D à Châtelet un peu après 18 h après votre taf. Comme d'hab quoi. C'est le ZACO (je me demande comment ils choisissent les noms parfois...) votre train, celui qui va jusqu'à Melun... Vous, vous descendez un peu avant. Genre à Brunoy. Mais ce jour-là, alors que le soleil de septembre brille encore un petit peu, une séduisante quadragénaire entame la conversation avec vous. Elle vous demande contre une grosse somme d'argent et d'autres garanties, de trouver une personne dont vous ne connaissez que le pseudo et de mettre un traceur GPS dans son sac... Elle vous dit aussi que cette personne descend au terminus, à Melun.
Au final, pour Liam Neeson, c'est une journée comme les autres. Comme dans Taken ou ses précédentes collaborations avec l'excellent réalisateur catalan Jaumé Collet-Serra, il casse des têtes tout en étant ouvert d'esprit. Car comme Oskar Schindler, Liam a une grandeur d'âme dans ce film. Peut-être plus que dans ses derniers rôles. Il va faire les bons choix moraux avant un dénouement assez attendu après deux-trois longueurs.
Ce film s'inscrit donc dans la lignée de Non-stop, huis-clos violent et haletant ou encore Night Run par exemple. C'est efficace, et ça fait passer une agréable centaine de minutes.
A voir. Tout comme l'affiche américaine, plus réussie avec les lettres de "commuter" dans le style des indications du métro new-yorkais.