Tout le film se base sur l'ouverture d'esprit et la capacité de jugement des protagonistes à gérer une hypothétique apocalypse, ils doivent alors procéder à une sélection rationnelle des vies à sauver car leur abris ne peut abriter que la moitié d'entre eux.
Les différents jeux de rôles sont bien amenés et créent un contexte prenant. On essaie avec les protagonistes d'effectuer les bons choix tout en gardant sous contrôle les réactions du "maître du jeu" qu'incarne le professeur...
On se retrouve donc devant une représentation cinématographique de la confrontation de points de vue qui existe entre les philosophes ou plus simplement la différence de point de vue entre un élève et un professeur sur un sujet de philosophie.
SPOILER
Le fait est que cette partie, qui est le coeur du film, est enserrée par deux cours passages mettant en avant le triangle amoureux formé par Petra, James et M. Zimit et ruinant toutes la dynamique et la profondeur du scénario.
On se rend alors compte que le professeur ne voulait pas amener ses élèves à repousser les limites de leur pensée créative dans un ultime exercice. Il veut simplement mettre en avant son élève favorite et amante tout en humiliant James, lui donnant une place importante dans la micro-société de leur exercice avant de retirer tout intérêt à sa présence dans le groupe des "élus".
FIN SPOILER
En conclusion, un film qui de prime abord aurait pu être très bon, et l'est d'ailleurs pendant la majeure partie de l'heure quarante cinq qu'il dure, perd toute sa saveur quand avec l'apport d'un thème aussi trivial qu'une triangle amoureux sans réel enjeu.