Par où commencer...les personnages: des crash test dummies capillairement fournis stéréotypés,pseudo-surdoués et inconsistants. Les décors : une ambiance tantôt jaune maronnasse qui caractérise les scènes de classe censées rappeler qu'on est à Djakarta (c'est quoi cette mi école-mi spa?), tantôt, en voulant représenter l'immensité des lieux, on a le droit à des plans panoramique post-apocalyptique mal fait (ok, il sont dans un "rêve", ça n'a pas pour vocation d'être crédible, mais eurk eurk eurk). Le look du bunker ne m'a pas trop dérangé (quitte à se faire chier, autant en imaginer un tout options) mais tout est sursaturé ou surcontrasté, je n'en sais rien et je m'en fous. L'histoire: une bonne idée mais tellement mal traîtée! La première et la deuxième expérience trouvent leur intérêts mais la troisième...évidemment cette cruchasse sans charisme va choisir les laissés pour compte des deux premières! Evidemment!
En vrac : des scènes d'amour vomi blanchâtre à la Toualight (oh la scène Fructis sous la douche!), des messages idéologiques étranges qui m'ont fait demandé si la Scientologie n'était pas derrière tout ça (ils ont tellement l'habitude de soutenir des chefs d'oeuvres cinématographiques que ce serait pas étonnant). Il faut apparement prier pour que quelqu'un n'attrape pas l'Ebola (d'ailleurs...bizarre!), et attendre la mort, voire se la donner, sereinement, du moment qu'on vient tous de rigoler autour d'un feu de camp.
La fin...la fin...pendant un quart d'heure le film bascule vraiment bizarrement avec cette histoire entre l'élève et le prof (qu'on ne voyait pas venir du touuuuuut!). Des tentatives de mise en scène pathétique ( le moment Tournez_manège, une porte nous sépare mon amour).
Je ne vous parle pas du traitement de l'homosexualité plus que pathétique ("Bon alors, y'a personne d'autre de gay dans cette pièce pour me tenir compagnie? Parce que je suis gay, et que j'ai besoin de niquer, comme tout les gays! AH AH AH AH! Attendez les gars, on est 20, c'est sûr que je suis pas le seul gay!" Mais mec, on était 35 dans la mienne, et j'étais la seule!!! C'est quoi ces stats à Djakarta! Pis ça peut pas être une lesbienne hein!)
Pfff....tout est tellement commentable...
Je ne sais pas si l'idée de départ du scénario est venu du réalisateur. Il y a une dichotomie entre l'intention de départ qui aurait pu être intéressante et le résultat esthétique et idéologique final qui est vraiment cacaboudin. Il met mal à l'aise, mais pas par la volonté du film, plutôt parce qu'on se demande ce/ceux qui sont derrière tout ça.