Rocky Foscoe est barbier à Chicago. Ce dernier découvre qu’il est doté de pouvoirs surnaturels.
Rocky a la capacité d’influer sur les gens et pour cause, il a la faculté de la "psychotronique", derrière ce terme barbare, il s’agit surtout de manipulations mentales, plus connue sous le nom de parapsychologie (un thème très en vogue pendant la Guerre Froide).
Derrière son affiche aguicheuse et son titre tapageur, se cache une Série B au budget quasi inexistant. Réalisée dans la clandestinité avec des acteurs amateurs, The Psychotronic Man (1979) attire notre curiosité mais nous perd rapidement en cours de route à cause d’une mise en scène totalement amorphe.
90min d’encéphalogramme plat, jusque dans la folle course poursuite (répétitive). Si la distribution frôle l’amateurisme, il en sera de même avec l’équipe technique, comme en atteste cette réalisation hasardeuse dont la temporalité en fait constamment les frais (d’une scène à l’autre, on passe d’une séquence en plein jour à la nuit noire sans aucun raccord).
Imaginez un instant, Scanners (1981) de David Cronenberg, sans budget, ni talent et vous obtenez à peu de chose près, cette Série B aussi surprenante que déroutante.
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