The Report
6.7
The Report

Film de Scott Z. Burns (2019)

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Le film en lui-même est assez bien vu, mais étant donné qu’il montre « tout », je mettrais volontiers en doute l’intégrité et donc la véracité du traitement des informations et, par la même, la fiabilité des données divulguées par l’intermédiaire du scenario. Par-contre, ça démontre deux choses. Tout d’abord, il faudrait que nous finissions pas croire qu’ils ont été capables de retrouver "un" Ben Laden quelque part, qu’il s’agit effectivement d’un terroriste sanguinolent, qu’il s’agit de la source du mal et qu’ils ont fini par le tuer et qu’ils ont préféré faire disparaitre le corps pour ne pas choquer le monde. Là déjà, il y a de la propagande active. La seconde chose qui nous est montrée, c’est à quel point l’incompétence et la cruauté d’un pant entier de la « médecine » peut à ce point être légitimer par les gouvernements du monde entier. Comment est-il possible de ne pas voir dans ce film et dans bien d’autres, que toute cette fange « Psy » omnisciente est à ce point cruelle, inefficace dans sa capacité à proposer une véritable science, si ce n’est une méthodologie inhumaine de torture et de meurtre et tout cela avec des motivations double de profit et de l'assouvissement personnel de la pratique de la barbarie, sous couvert d’urgence sécuritaire, tout en se protégeant derrière des textes tout aussi verbeux qu’obscure, opaque, incompréhensible, ésotérique, hermétique, etc. On parle de Techniques, de Programmes, de Thérapies, de Traitements. Mais, en réalité, Où sont leurs compétences? Malgré tout cela, personne ne s’interroge jamais sur la légitimité et l’à-propos de cette pseudo science qui se glisse dans tous les tissus de notre pauvre société en perdition. Les meurtriers sont expliqués, justifiés, mais jamais soignés. Le moindre signe de faiblesse humaine est catégorisée, désignée, reconnue et « prise en charge » à vie, sans jamais aucune amélioration notable. Si ce n’est une sorte de capacité à retenir une impulsion incomprise. Pourtant, ils continuent à nous faire croire qu’ils ont des solutions, qu’ils sont la solution! On leur a enlevé les bains glacés, les pics à glace (Ils adorent le froid!), les électrochocs. Ils sont sortis par la petite porte, revenus par la grande. Immaculés, plein de bonnes intentions. Ils nous ont fait croire qu’ils avaient compris. Mais, ils continuent à être toujours plus cruels, couteux, inefficaces, incompétents. Par-contre, aujourd’hui, ils épousent les minorités pour justifier et défendre leurs déviances, ils copinent avec les labos compromis pour se fournir légalement en molécules toutes plus destructrices et addictives les unes que les autres. Bref, juste en regardant ce film, on pourrait se poser de véritables questions. Mais, non. Rien, que dalle. Juste la CIA ceci, le FBI cela, le gouvernement blabla. Mais rien sur les 2 hommes en gris qui sont venus apporter la bonne parole et s’en mettre plein les fouilles tout en compromettant les plus hautes sphères et en souillant toute forme de justice. Aujourd’hui, ils ont pignons sur rue, ils se sont immiscés dans toutes les strates de la société. On les trouve dans les manuels scolaires, dans la formation des éducateurs, des instituteurs, des professeurs d’université, des instructeurs d’auto-école, dans la formation de nos policiers, de nos soldats, de nos dirigeants. Rien ne les arrête. Beurk!

Compessia
6
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le 6 avr. 2024

Critique lue 9 fois

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