Alejandro Inarritu nous livre une fois de plus un film a grande valeur esthétique tant au niveau de la qualité d l’image qu’au niveau de la mise en scène. En effet, son directeur de la photo, Emmanuel Lubezki nous livre des plans d’une profondeur esthétique magnifique dans le sens où si la violence de l’action est trop présente alors nous aurons des plans très rappchés au niveau du cadre avec très peu de profondeur de champ afin que nous soyons au plus proche de l’action et de l’acteur subissant la violence. Cet aspect ne nous permet absolument pas de respirer car le cadre est trop restreint ne permettant pas de liberté visuelle. cependant nous pourrions croire que les moments de respirations se trouvent dans les plans d’ensemble de l’immensité du paysage que Lubezki film mais il n’en est rien. En effet, lorsqu’après une scène d’une telle agressivité, nous arrivons sur un plan sans son de paysage où nous voyons les montagnes, le ciel et les couleurs magnifiques qui s’y composent. Pendant un petit instant nous essayons de reprendre notre respiration pour répondre à la situation narrative qu’il vient de se produire mais ce cadre est tellement grand que nous nous y perdons et ne nous pouvons donc pas reprendre notre respiration car le souffle nous est coupé devant la sublimité de ce qui nous est montré. Pour résumer, l’image nous perturbe physiquement mais aussi mentalement. En effet, lorsque nous sommes dans des moments de tensions entre un ou plusieurs personnages dans l’attente d’une action qui va nous surprendre, Lubeski engage des travellings circulaires qui ont la même vitesse. C’est-à-dire, que ces plans commencent lentement, pour nous faire monter en tension puis accélère de manière très brut et très rapide. C’est alors que nous sommes pris dans un tourbillon ce qui nous fait tourner la tête. Il faut aussi souligné le désir fou d’Inarritu de vouloir filmer qu’en lumière réelle et pour le coup ça se tient et le rendu est magnifique. Lubeski rend ainsi un travail cinématographique incroyable rappelant beaucoup Birman notamment à travers les plans séquences réalisés. Après l’image, restons dans le côté technique du film et intéressons nous au son. Le son du film a une importance vraiment grande sur le film. En effet, si la musique est classique et douce dans des moments de calme. Le son est très bien dosé dans le sens où il est très doux, voir même insonore. Par ailleurs lors des moments de violents actions, le travail d’Hernandez, Montano et Bender, est remarquable dans le sens où seuls les bruits de l’action sont présents dans le montage sonore. La composition image/son fonctionne très bien dans le sens où le son apporte quelque chose en plus à l’image. Nous ne sommes pas que dans la description narrative mais dans l’inventivité scénaristique su le plan sonore. En parlant de l’inventivité scénaristique, j’aime beaucoup le fait qu’Inarritu mette en scène trois cultures différentes. Cela montre la diversité du monde déjà très présente pour l’époque. Ainsi que les conflits qui pouvait subvenir lorsque l’étranger fait partit du quotidien. Il y a ce parallèle très intéressant entre l’animalité de l’homme face à l’autre et le côté aussi prédateur des uns vis à vis des autres. On pourrait prendre partit pour une des cultures en particuliers durant le film mais il nous est impossible de le faire puisque chacune d’elle présente des aspects tant critiquables qu’acceptables et compréhensifs. Cependant, nous penchons tout de même plus pour ce personnage magnifiquement interprété par Leonardo Di Caprio. En effet, ce personnage dont est tiré la légende a ainsi pu côtoyer tant sa culture d’origine qui est l’Amérique que les peuples indiens qu’ils l’ont recueillis. Néanmoins, on pourrait croire qu’un peuple indien est comme les autre peuples indiens. Qu’ils ont les mêmes russes et coutumes ainsi que la même ouverture d’esprit. Mais là encore il n’en est rien puisque Hugues Glass se fait lui aussi pourchassé par le peuple des Arris tout comme l’escadrille américaine avec qui il est, alors qu’il y a aussi la présence de son fils, Hawk (personnage fictif, rajouté à la légende), qui est issu d’une tribu indienne. Par ailleurs, le personnage de Leonardo Di Caprio parle leur langage, ce qu’il le sauvera certaine fois et il pourra même aider certains personnages de l’intrigue. Cette diversité du langage est un vrai plus pour le film car en 2h40, il nous fait voyager comme jamais permettant de découvrir tant des paysages fabuleux, que des cultures différentes, ainsi que des aspects non connues de la culture française lors de cette période de l’histoire. L’histoire qu’Inarritu a ici adaptée est vraiment incroyable tant par l’esprit de son personnage principal qui est prêt à tout pour se venger de la mort de son fils par l’un de ces coéquipiers, que par l’histoire des américains en terre indienne avec tous les problèmes que cela a pu apporter. Le réalisme de la légende est frappant d’autant plus que la mise en scène extrêmement bien exécuté par un casting de choc nous emporte encore au delà de cette séparation écran/spectateur. Pour en venir donc au casting. Je vais tout d’abord parler de Leonardo Di Caprio. Bah oui mon gars, faut bien parler de toi. Déjà de un parce que tu tiens le rôle principal, et de deux parce que tu es nommé au Oscar 2016. Bon oui, c’est normal, ça fait des années que tu es nommé mais que tu repars toujours bredouille. Donc mon gars, aujourd’hui je te le dis, t’es plutôt bien partit pour avoir l’Oscar pour moi. Bon si c’est pas le cas c’est que la cérémonie est corrompue #XavierDolan-I Believe In You- ou alors que t’as vraiment mais alors vraiment pas de chance et dans ce cas là ne tente même pas de jouer au loto. Mais bon tu me diras que t’en as pas besoin vus tout l’argent que tu as déjà. Bref, tout ça pour dire que oui, cette année je crois en toi, oui vraiment. Alors déjà, parce que j’ai vu les trois autres acteurs qui concourent avec toi (Matt Damon, Eddie Raydmane, Michael Fassbender), bon j’ai pas pu voir le dernier car il est pas encore sortit officiellement made in France, donc j’ai vu les trois autres et bon, on va pas se mentir Leo, tu joue ta vengeance de toutes tes années de déception face à cet oscar que tu n’as pas encore eu, et bien ta vengeance ils se la mangent bien dans la gueule. Déjà, Matt Damon est envoyé sur Mars donc bon faire l’aller retour pour une cérémonie c’est pas très rentable. Ensuite Eddie Raydmane, bah il devrait plus concourir dans la catégorie de la Meilleure actrice, parce que bon son rôle il est pas très masculin à la fin, excuse moi Eddie, mais un mec qui se travestit en femme à la fin il n’est plus très homme surtout quand on lui enlève ses parties génitales. et puis de toute façon Eddie tu l’as déjà eu l’année dernière ton oscar. Et pour finir, Michael, bon je t’avouerais qu’après avoir vu son film j’avais vraiment besoin de voir tes talents d’acteurs pour vous comparer. Et puis c’est bien parce que vous avez tous les deux jouer des biopics donc ça va être plus simple pour moi. Si Michael joue très bien le Steve orgueilleux et prétentieux que le monde ne connaissait pas, Leonardo tu nous as livré une performance incroyable. Bah ouais mon gars ! Déjà sortir de la terre avec une telle expression faciale c’est vraiment géniale. Puis même ton jeu d’acteur est de loin le plus poussé de tout e que j’ai vu de ta filmographie. Sans doute que tu avais de très bonnes raisons de sortir un tel jeu. Oui je n’oublie pas le petit Inarritu qui a déjà eu l’Oscar du meilleur film l’année dernière pour Birman donc bon le gars il fout pas n’importe quoi. C’est un putain de metteur en scène tout de même surtout s’il te permet d’avoir cet Oscar ! Certes, Scorsese a fait un truc génial avec toi dans Wall Street, oui tu joue parfaitement le gros connard avec mon cher Tarantio, mais là, ta prestation est vraiment supérieure à toutes celles que tu as pu livrer au par avant. Tu as mis en application ce je ne sais quoi qui donne toute cette puissance et cette violence à l’oeuvre. Vraiment tu le mérites ton Oscar Leo. Surtout que le inarritu il ne t’a pas lâché ! Bon après, déso pas déso mais il a fallut d’autres acteurs pour t’aider à accomplir cette tache. Nous pouvons donc saluer la grande performance de Tom Hardy qui outre le fait joue excellemment bien le connard de service en te laissant crever bien pas du tout correctement et en buttant ton fils de sang froid, on ne peut pas lui rapprocher qu’il a bien réussi à jouer tant on a nous aussi envie de venger la mort de ton fils car ce gros enfoiré est un putain de menteur, avare et sans coeur. Puis il y a aussi le petiot Will Poulter qui a joué dans le labyrinthe ou encore Le monde de Narnia 3 #Payetaref, qui même s’il joue encore un peureux, là c’est pas un gros connard mais un jeunot au coeur tendre qui voit en Leonardo son père de route et en Hawk un frère avec qui partager ses aventures. Même si son rôle n’est pas très grand vis à vis de celui de Leo ou de Tom, mon gars là tu as ton avenir cinématographique qui se dessine avec ce chef d’oeuvre d’Inarritu. Puis il y a mon chouchou, Domhnall Gleason, après ta prestation dans le tout pourave Star Wars VII qui m’a fait oublié ta fantastique prestation dans Ex Machina et Frank, et bien tu reviens bien correctement à la charge mon gars ! On y croit ! Encore un petit film avec Inarritu (je suis sûre que c’est lui qui désigne la remise des prix des Oscars), et tu auras toi aussi un Oscar. Allez, je crois en toi Chouchou. Coeur sur toi. Pour conclure je dirais qu’Inarritu ne se repose pas sur ses lauriers enfin plutôt sur son Oscar, et nous livre une magnifique interprétation d’une légende adapté en littérature et mis en image par un excellent réalisateur qui met en scène ses idées ainsi que ses acteurs dans des décors incroyable avec de magnifiques lumières mis en images de façon très particulières et osées avec une qualité de son pour faire à une composition parfaite lors d’un montage pertinent et dynamique.

LaureMontigny
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le 27 févr. 2016

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Laure Montigny

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