Marche funèbre
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Un film surprenant. On se demande comment Di Caprio peut revenir d'aussi loin. The Revenant est, en quelque sorte, une réflexion sur la nature humaine. L'Homme comme prédateur, réduit à l'état animal ne possédant que son instinct, et sa vengeance, pour (sur)vivre. L'Homme contre l'Homme. L'Homme comme manipulateur (Fitzgerald). Les Hommes qui s'entretuent, symbolisant la bêtise humaine résumé par cette phrase dite par un colon: "on va leur apprendre la civilisation à coup de fusil".
Avec un Di Caprio (Glass) exceptionnel, ce film offre des émotions (notamment avec les nombreux gros plans sur son visage). On ressent la peur, la souffrance, la solitude, la tristesse et la détermination d'un Glass rampant hors de sa tombe qui lui était destinée. The Revenant est un film qui prend aux tripes. Ce film n'aurait pas le même effet sans un Tom Hardy, lui aussi, tout bonnement prodigieux, selon moi.
La durée du film (2h36) ne se fait pas trop sentir. Certaines scènes sont étonnantes:
La première scène du film, le combat avec l'ours, Glass se réfugiant dans un cheval éventré...
La photographie est sublime dans les paysages glacés du Canada dont l'immensité rappelle la force de la nature témoin de cette lutte pour la vie, plus précisément de ce revenant, constamment entre la vie et la mort qui prend à partie le spectateur, comme en témoigne la dernière image du film.
Créée
le 8 mars 2016
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3 j'aime
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